(Actualisé avec des précisions, contexte) par William James et Costas Pitas LONDRES, 12 mars (Reuters) - Bovis BVS.L a annoncé dimanche qu'il avait rejeté une proposition de fusion de Galliford Try GFRD.L mais, a-t-il ajouté, les négociations se poursuivent. Le constructeur immobilier britannique a également dit qu'il avait rejeté la proposition d'un autre concurrent, à savoir Redrow RDW.L , lequel n'a pas l'intention de continuer l'affaire. Galliford et Bovis sont respectivement les sixième et huitième groupes immobiliers britanniques. "Les discussions avec Galliford Try se poursuivent", a dit Bovis, précisant qu'une première proposition toute en titres a été repoussée, ainsi qu'une offre en titres et en numéraire de Redrow, car elles ne reflètaient pas la valeur fondamentale de l'entreprise. "Le conseil d'administration a également conclu que la proposition de Redrow n'avait pas d'intérêt pour les actionnaires de Bovis car l'élément de cash de l'offre exigerait des actionnaires qu'ils cristallisent la valeur à la valorisation actuelle de Bovis", a ajouté Bovis. "En conséquence de quoi Redrow a signalé qu'il n'était pas disposé à améliorer les conditions de son offre et les discussions en sont restées là". Galliford Try a confirmé qu'il discutait d'une éventuelle acquisition, précisant qu'il avait formulé une offre valorisant le flottant de Bovis à 1,19 milliard de livres (1,36 milliard d'euros), soit 886 pence par action. L'action Bovis a terminé à 828 pence vendredi en Bourse de Londres. Bovis, qui avait vu son son directeur général David Ritchie démissionner en décembre à la suite d'un avertissement sur résultats, a dit en février qu'il ralentirait le rythme des chantiers cette année, s'attachant à améliorer la qualité des logements après que des acheteurs se furent plaints. Le Sunday Times écrivait en janvier que Schroder Investment Management SDR.L , actionnaire de Bovis, avait écrit à Berkeley Group Holdings BKGH.L , demandant au groupe de BTP d'étudier une fusion avec son concurrent. Bovis avait réagi en déclarant qu'une fusion avec Berkeley ne serait pas justifiée. Le secteur immobilier a vu ses bénéfices augmenter ces dernières années et n'a pas eu jusqu'à présent à souffrir semble-t-il de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne. Le marché immobilier manque de logements neufs, ce qui fait monter les prix et pousse le gouvernement à concevoir des mesures de soutien à l'achat. Mais Bovis a du mal à tirer parti de ces conditions et il a dû embaucher face aux plaintes de la clientèle lui reprochant la piètre qualité de ses constructions. (Wilfrid Exbrayat pour le service français)
Bovis rejette 2 offres mais discute encore avec Galliford Try
information fournie par Reuters 12/03/2017 à 15:56
5 012.50 GBX | LSE | -1.13% | |
1 312.50 GBX | LSE | -4.96% | |
234.00 GBX | LSE | +1.30% | |
689.25 GBX | LSE | -1.11% | |
370.40 GBX | LSE | -0.80% |
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer